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SERGEI CHEPIK : LA GARDE BLANCHE DE MIKHAIL BOULGAKOV    



 

 

 

En cette année 2011 du 120e anniversaire de la naissance de MIKHAIL BOULGAKOV, un superbe livre d’art du peintre SERGEI CHEPIK rend hommage au célèbre roman LA GARDE BLANCHE.
Préfacé par JACQUES CATTEAU, l’album de format 27 X 24 cm présente 40 illustrations, enrichies de nombreux détails et accompagnées de larges extraits du texte de Boulgakov en russe et en traduction française et anglaise. 160 pages reliées, couverture toilée et jaquette : 49 euros.

Cet ouvrage est disponible dans les deux librairies suivantes :
1/ LIBRAIRIE FRANCE LIVRES - 21 rue Monge 75005 PARIS (tel: 01 43 25 36 67 ; librairiedupetitpont@free.fr
)

2/ LIBRAIRIE LA PROCURE - 3 rue de Mezières 75006 Paris (tel: 01 45 48 20 25 accueil.mez@laprocure.com )


 

Le préfacier Jacques Catteau a présenté l’ouvrage : le mercredi 23 novembre à partir de 19H30 à La Librairie Du Globe..


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« Écrire, peindre, c’est tout un, le même acte créateur, toujours la main intelligente, servante de l’œil premier qui dicte lignes et couleurs. Dans sa sagesse, la langue russe ne dit pas autre chose puisqu’elle recourt au même verbe pisat’ pour les deux gestes. D’où les fertiles complicités qui se nouent entre la plume et le pinceau, les écrivains et les artistes. Des romans ou des poèmes naissent de la fascination d’un tableau. Balzac, Gogol, Wilde, Proust et tant d’autres le savent. De la même façon, des œuvres picturales sont inspirées par la parole écrite. L’éternel dialogue entre le mot et l’image crée des ouvrages précieux convoités par les bibliophiles et les amateurs de livres d’art. Ces partitions « à deux mains » résultent d’une inspiration du temps, d’une amitié, ou plus prosaïquement d’une commande d’éditeur. Voyez les symbolistes, les surréalistes. Parfois, l’illustrateur est d’une autre époque, comme aimanté par l’œuvre écrite. Ainsi pris au hasard, Botticelli pour La Divine Comédie de Dante, Kupka et Matisse pour Le Cantique des cantiques du poète grec de l’Ancien Testament, Chagall pour les Ames mortes de Gogol, Dali et Picasso pour le Don Quichotte de Cervantès…

On est en droit de s’interroger sur ces coups de foudre surprenants, ou ces unions secrètes, parfois assez prévisibles. Pourquoi ces affinités électives, pourquoi lui et moi ? pourrait se demander le peintre. Quelle est ma parenté profonde avec cet écrivain que je célèbre par mon trait ? Quels gènes communs avons-nous à travers les siècles ? Pourquoi me lancer à moi-même le défi de m’immiscer dans le génie de l’Autre ? Est-ce de l’émulation ou bien un accompagnement spontané et heureux prolongeant la grâce de l’écrivain ? C’est en confessant Sergei Chepik dans son atelier de Montmartre au milieu des quarante superbes lithographies consacrées à La Garde blanche et en sondant l’œuvre littéraire qu’on découvre l’histoire passionnée du peintre pour son illustre aîné Mikhaïl Boulgakov, leurs noces en art. » […]

« Par ce jeu subtil qui va de l’ensemble au détail, Sergei Chepik représente concrètement les deux lignes contrapuntiques du roman : l’apocalyptique et l’intimiste, l’Histoire de la Catastrophe d’une nation et les destins individuels tragiques des hommes. Le songe qui se faisait mot chez l’écrivain, se fait désormais couleur, forme et volume chez le peintre. Avec toujours la même aisance, la même fluidité, le même bonheur. Et maintenant que les lithographies racontent à vos yeux La Garde blanche, on pourrait oser le paradoxe que ce sont les citations boulgakoviennes qui font office d’illustrations écrites. Chassez cette impression fallacieuse, et dites-vous simplement que le superbe roman de Mikhaïl Boulgakov a reçu un nouvel éclairage et baigne dans une lumière amie qui n’est autre que celle de la dette, de l’hommage spontané et de l’offrande complice de la peinture à l’écriture. » (extraits de la Préface de Jacques Catteau)